|
|
|
Dans
ce roman de la maturité, Marivaux, avant de se consacrer pleinement
au théâtre, laisse libre cours à sa grande liberté
de pensée. Y faisant le portrait d'un jeune homme qui se laisse
porter par le bonheur des circonstances et sa confiance en la nature,
l'auteur des Fausses Confidences démonte déjà
la machine des sentiments et les tromperies du cur.
On y voit aussi se développer cette langue
si subtile et ludique qui fera de lui le plus grand dramaturge de son
époque.
|